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- Créé le 15 décembre 2014
- Écrit par DEUBEL Denis
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UN DIMANCHE AU MONDARRAIN
Dimanche 14 décembre, les Laminak s'étaient donnés rendez-vous pour leur traditionnelle ascension du Mondarrain. Malgré une météo assez maussade, nous étions tout de même vingt à avoir déserté nos lits douillets pour venir affronter les pentes de ce célèbre petit sommet.
Même si cette montée ne fait pas partie des plus difficiles, chacun a apprécié la petite halte au col de Zuharreteaco (400 m). Halte destinée à nous permettre de nous regrouper, de reprendre notre souffle, d'admirer le paysage et de partager les fruits secs que les plus prévoyants d'entre-nous avaient apportés.
Nos forces ainsi reconstituées, atteindre le sommet n'a plus été qu'une formalité que nous avons accomplie en une seule étape. Là, à 749 m, sur cette petite terrasse qui offre au randonneur un panorama exceptionnel, nous avons pu admirer encore une fois ce patchwork de champs, hameaux, maisons, cours d'eau qui constitue notre environnement quotidien. Conscients de la chance que nous avons de bénéficier de ce cadre, nous avons pris soin d'immortaliser cet instant en prenant quelques photos avant de redescendre.
Bien sûr, et comme maintenant chaque année, cette joyeuse randonnée s'est terminée à la borde de Reinette et Jean-Baptiste où nous nous sommes attardés jusqu'à la tombée de la nuit autour d'un chevreuil offert par nos hôtes et mitonné par notre ami Gérard.
Apéritif en terrasse juste avant la pluiepuis ...
déjeuner au sec et au chaud dans la borde. Là, chaleur du feu de cheminée et fumets des plats qui cuisent ou se rechauffent, existent rapidement les appétits !
Ainsi, alors que certaines paraissent reciter le Bénédicité, d'autres ...
... profitent du fait qu'elles ont les yeux fermés pour prendre un peu d'avance.
Après les toasts et apéritifs divers c'est maintenant le tour des soupe, salmis, fromages, vins, caillé, patisseries, café, pousse-café et (re)pousse-café ! Bref, un "pique-nique léger" qui nous maintient à table jusqu'à la tombée du jour.
Quelques coups de pompe plus tard
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à l'heure de retourner dans la vallée, nous avons même rencontré des personnages étranges comme ce "pélérin de Sainte Grolle", espèce rarissime qui porte ampoules aux pieds et chaussures en guise de lampion.