LARRESSORE
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- Créé le 19 novembre 2015
- Mis à jour le 19 novembre 2015
- Publié le 19 novembre 2015
- Écrit par DEUBEL Denis
- Affichages : 8130
MONDARRAIN 2015
Dimanche 15 novembre, moins de deux jours après les terribles attentats parisiens, les laminak(s) avaient décidé de maintenir leur sortie mensuelle pour affirmer à leur manière que la vie et l’amitié doivent toujours l’emporter sur l’obscurantisme que certains voudraient nous imposer. Pour cette randonnée sur les flancs du Mondarrain le soleil était au rendez-vous et avait décidé, comme pour nous soutenir dans notre démarche, de nous accorder une journée estivale.
Après avoir laissé nos voitures aux abords de la ferme Belazkabieta nous avons donc emprunté le chemin qui mène à la borde de Jean-Baptiste et Reinette. Là, un groupe de marcheurs s’est formé pour effectuer le circuit concocté par nos guides. Les autres, plus sages ou plus prudents, avaient choisi de s’arrêter dès cette première étape pour profiter tranquillement de cette belle journée et, accessoirement, pour finir de préparer le banquet autour duquel nous avions convenu de nous retrouver vers de 13h30.
C’est donc au final dix-huit joyeux marcheurs qui se sont lancés sur une boucle d’environ 12 km. Une randonnée nouvelle qui passe par Gainekoborda et Mendikoborda puis monte vers les cols de Zuharretako et Gorospil avant de revenir par la crête du mont Bizkailuze.
En chemin, au col de Gorospil, nous sommes passés à côté de la borne frontière n° 76. Cette borne particulière se situe tout à côté d’un menhir couché qui porte, gravées sur ses flancs, les inscriptions « BB » du côté espagnol et « EZ I » du côté français. Ce monolithe marquait autrefois la limite entre les territoires du Baztan (BB), d’Espelette (EZ) et d’Itxassou (I).
Quelques paysages et photos de groupe plus tard ...
alors que nos appétits commençaient à se manifester, nous nous sommes enfin retrouvés pour nous attabler sur la terrasse de la borde de Jean-Baptiste et Reinette.
Et comme ici il n'y a pas de réunion amicale sans bonne chère, nous avons veillé à respectercette vénérable tradition en savourant, entre autres plats, un civet de chevreuil offert par nos hôtes et délicieusement cuisiné par notre ami Gérard.
La journée s'est déroulée dans la plus parfaite bonne humeur comme en témoignent ces quelques clichés pris pourtant en cuisine au moment du "coup de feu".
Plus tard, lorsque le soleil a commencé à décliner et que la fraicheur est arrivée, nous nous sommes repliés dans la borde pour prolonger encore cette journée.
A cet instant certains en ont peut-être profité pour une petite sieste.
Ce n’est que tard dans l’après-midi, alors que les rayons du soleil n’éclairaient plus que les sommets, que nous nous sommes résolus à abandonner cette chaleureuse ambiance et à redescendre pour regagner nos domiciles respectifs.