LARRESSORE
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- Créé le 22 février 2018
- Mis à jour le 23 février 2018
- Publié le 22 février 2018
- Écrit par DEUBEL Denis
- Affichages : 6372
Dimanche 18 février, 9h du matin, parking de la crèche de Larressore : ciel gris mais sans être inquiètant et température douce. Une petite journée sans soleil en perspective, une journée grise, un peu morose comme nous en connaissons plein ici en hiver. Parfaitement confiants, certains laminak déchargent même leur sac à dos de leur cape de pluie et de leurs effets les plus chauds.
Cinquante minutes plus tard pourtant, en arrivant aux abords de Fontarrabie, les choses ont bien changé : un vent froid s'est levé, le ciel est noir jusqu'à l'horizon et arrose nos têtes d'une fine pluie à la fois froide et pénétrante. Une pluie qui ne faiblira pas de toute la journée.
Malgré cette météo "à rester au coin du feu", aucun des quinze laminak venus faire cette balade n'est maintenant disposé à renoncer. Et c'est donc joyeusement que notre groupe se lance vaillamment dans ce périple. Faisant fi du froid, du vent et de la pluie nos laminak sont bien déterminés à boucler ce circuit et, comme le chantait Henrico Macias dans les années 60, "ils ont dans le coeur le soleil qu'il n'y a pas dehors ! ".
Contrairement à nos autres sorties, pas beaucoup de photos tant la météo était peu propice à cette pratique. Seulement quelques images un peu décalées de cette journée comme pour attester de notre bonne humeur et de notre sens de l'auto-dérision.
Aller, ce préambule fait, c'est parti pour un petit florilège des meilleurs moments de notre aventure.
Pour commencer, comme une mise bouche : première halte près du phare du cap Figuier :
Quelques photos quand même des panoramas que nous avons traversés :
Heureusement, vers midi, une courte éclaircie nous a permis de nous retrouver sur la grève.
Profitant de cet instant d'accalmie, nous avons rapidement fait deux photos de groupe. Mais les sujets étaient perdus dans d'étranges pensées.
Vers une heure nous arrivons enfin à Notre Dame de Guadalupe pour y pique-niquer sous le préau de son parvis.
A l'issue de déjeuner quelque peu spartiate, nous nous rendons à Pasajes pour la partie culturelle de notre sortie et pour également aller nous réchauffer dans un bistrot.
Quelques vues de Pasajes :
Enfin un bar où l'on peut se réchauffer.
Joëlle s'essaye au café local.
Temps 1, les senteurs :
Temps 2, les saveurs :
Temps 3, l'effet "Taberna Atari" (après avoir ingurgité la potion du patron, fumé un bon pétard et sniffé un rail long comme la table, on voit la vie en rose et tout est délicieux) :
Maintenant à l'abri et au chaud, les langues se délient pour certaines alors que d'autres, ne pouvant en placer une, se réfugient dans la rêverie ou les reportages de foot à la télé.
Pour finir, et comme dans toutes les belles histoires, ils rentrèrent tous chez eux heureux en se disant...