LARRESSORE
- Détails
- Créé le 30 octobre 2019
- Mis à jour le 31 octobre 2019
- Publié le 30 octobre 2019
- Écrit par DEUBEL Denis
- Affichages : 4384
Afin de partager notre voyage des 25, 26 et 27 octobre avec tous ceux qui n'ont pas pu se joindre à nous, nous vous proposons ici un petit compte-rendu de notre périple.
Notre première étape est Añana et ses salines, à deux heures et demie de Larressore. Même si certains d'entre-nous les ont déjà visitées, cette structure faite de bois et de terre ne laisse pas indifférent. C'est en effet plus de 6500 ans de labeur, de persévérance et d'ingéniosité qui s'étalent là sous nos yeux.
Après deux visites successives (extérieur puis intérieur) entrecoupées par un très rapide pique-nique pris au pied de l'église d'Añana, nous remontons dans nos voitures en direction du parc naturel "Monte Santiago". Là nous avons prévu de suivre sur près de quatre kilomètres la crête d'une falaise qui surplombe de plus de 300 mètres une vaste vallée kartstite. Deux belvédères exceptionnels (Miradors del cañon del Nervion et d'Esquina Ruben) marquent les extrémités de ce parcours.
Au départ de cette petite randonnée on peut également découvrir les vestiges d'un système complexe de couloirs et de fosses destiné à piéger et exterminer les loups qui devaient être nombreux dans ce vaste territoire. Ces dispositifs de chasse sont jalonnés par d'immenses statues qui représentent des bergers en pleine action de chasse.
Après cette visite, direction les falaises.
Sur le chemin du retour, à quelques centaines de mètres du parking où sont garées nos voitures, nous découvrons également une très jolie et pittoresque résurgence qui devait servir de point d'eau au monastère "Santiago-Langreriz" dont les ruines se trouvent tout à côté.
Après cette petite randonnée, direction Amurrio, une ville de 10000 habitants où se trouve l'hôtel "Ayala" où nous dormirons.
Le lendemain samedi, après une bonne nuit de sommeil, tout le monde est sur le pont dès 8H00 pour prendre le petit-déjeuner avant d'embarquer pour la sierra Salvada.
Au programme de la matinée, l'ascension du Txarlazo (938m) avec sa gigantesque "Vierge de La Antigua" qui surplombe et protège l'immense vallée qui se trouve à ses pieds.
Une petite pose à mi-parcours, juste le temps de faire une photo et de reprendre son souffle.
Sur le sentier, au hasard d'un virage, apparait une fontaine "magique" qui désaltère et redonne parait-il force et courage.
Une boisson de jouvence donc qui permet paraît-il d'aborder sans difficulté les quelques derniers lacets ainsi que l'étroit défilé qui débouche au pied d'une longue pente herbeuse qui monte jusqu'au sommet du Txatlazo.
Arrivé tout en haut, la Vierge installée tout au bord de la falaise tourne ostensiblement le dos au randonneur et lui préfère visiblement le spectacle de la vallée qui se trouve à ses pieds, quelques 400 mètres plus bas.
Ne pouvant apercevoir le visage cette Vierge, il ne reste plus qu'à admirer comme elle le panorama, à prendre une photo du groupe monté jusque là et à abandonner ce dôme balayé par un vent trop violent.
Après une descente sans problème, il est temps de pique-niquer, de s'octroyer une petite pose détente et d'admirer une dernière fois la beauté de ce paysage que nous devons maintenant abandonner.
Direction à présent la petite ville médiévale de Frías, située à près de 60 bornes de là, qui constitue le volet culturel de notre journée.
Tout d'abord, ses remparts,
puis son donjon, ses rues étroites, ses murailles avec leurs créneaux et surtout ses maisons où l'on n'aimerait pas habiter tant il apparaît qu'elles sont à deux doigts de s'écrouler. Sans oublier ...
... son église
et enfin son château, ses murailles et son donjon.
Bien sûr, après tous ces efforts et toutes ces émotions un bon rafraîchissement s'impose.
Troisième jour, 08H00 (heure d'hiver), après quelques péripéties bancaires survenues la veille au soir, tout le monde est fin prêt pour "attaquer" cette dernière journée. Aujourd'hui, direction le parc naturel de Valdejero ainsi que le mont Vallegrull (1224m) que nous devons gravir. Pour y monter nous empruntons un sentier bien tracé, relativement facile et magnifique par endroit lorsqu'il revêt ses belles couleurs d'automne. Cerise sur le gâteau, nous croisons sur le parcours un petit village abandonné et noyé de lumière puis, au deux tiers de la pente, un ermitage construit au bord de la falaise.
Après cette ascension, pique-nique à Lalastra, visite de son église, de son moulin, de son four à pain, ... et de son musée.
Enfin, pour bien finir notre séjour, une dernière halte à la terrasse d'un café s'impose avant de reprendre nos voitures pour rentrer à Larressore.