LA PRINCESSE BAMBOU

Pour clore notre travail sur la découverte de la culture japonaise, nous avons eu le plaisir de présenter aux autres classes et à nos proches un spectacle sous forme de kamishibai.

Titre

Avant le spectacle

Guillaume explique les quatre séances de préparation :
A la première séance avec Haize, elle nous a d'abord présenté son spectacle «Olentzero ou le charbonnier ». Nous avons discuté sur les spécificités du kamishibaï puis nous avons fait des jeux pour se présenter.
A la deuxième séance, nous avons commencé les planches en nous appuyant sur notre « banque d'images », ainsi que 5 rouleaux et 3 éventails pour le décor.
A la troisième, nous avons mis en valeur nos dessins d'après les remarques d'Haize qui les avait emportées.
A la quatrième, les illustrations étaient prêtes et nous avons répété les lectures et travaillé le décor et la mise en scène.

Qu'est que le kamishibai ?

Voici les explications de Tara Mc Gowan, spécialiste du folklore japonais (postface de l'album Le bonhomme kamishibaï, écrit par Allen Say, Ecole des loisirs :
« Le kamishibaï a été inventé, dit-on , dans les années 1930, mais il est l'héritier d'une longue tradition de contes illustrés au Japon. Les premières formes de kamishibaï n'étaient pas faciles à transporter, mais, vers la fin des années 1920, on mit au point une petite scène en bois, comme un châtelet de marionnettes, qu'il était facile d'installer sur une bicyclette pour l'emporter de ville en ville. Les « bonhommes kamishibaï » gagnaient leur vie en vendant des bonbons, ils racontaient des histoires à épisodes, afin que le public revienne pour connaître la suite et acheter de nouveaux bonbons…
Durant la Seconde Guerre mondiale et dans les années qui suivirent, le kamishibaï devint une partie encore plus intégrante de la société en tant que distraction de masse dans la mesure où on pouvait l'apporter jusque dans les abris antiaériens et dans les quartiers dévastés par les bombardements. A cette époque, il s'adressait autant aux adultes qu'aux enfants.
Dans les années 50, à l'arrivée de la télévision, le kamishibaï était une forme de divertissement populaire que le poste de télévision était appelé denki (électrique) kamishibaï. Cependant , à mesure que le Japon devenait plus riche, le kamishibaï se retrouva associé aux idées de pauvreté et de régression, les bonbons furent considérés comme mauvais pour la santé et certains prétendirent que des histoires étaient malsaines...Au bout d'un temps, le kamishibaï, en tant que théâtre de rue, disparut tout bonnement.
Les artistes qui avaient travaillé dans ce domaine se tournèrent vers des activités plus lucratives, en particulier la création de mangas et, plus tard, celle de dessins animés, mais ils n'oublièrent jamais leurs racines, au cœur du kamishibaï. »

 

Notre spectacle: la Princesse bambou

Après avoir étudié de nombreux contes du monde, nous avons choisi de présenter notre adaptation d'un conte populaire que tout le monde connaît au Japon : le Conte du coupeur de bambou.
Ce récit est considéré comme le plus ancien écrit en langue japonaise : il daterait du Xe siècle ! Il s’agit de l’histoire d’un vieil homme sans enfant qui, en coupant du bambou, trouve au cœur d’une tige un bébé pas plus grand qu’un pouce. Cependant, l’enfant grandit vite et devient une magnifique jeune femme que le vieil homme et sa femme vont élever comme leur propre fille. Elle sera nommé « Kaguya » (lumière resplendissante) en hommage à sa beauté...Un bonheur n’arrivant jamais seul, le vieil homme trouve dans d’autres tiges de bambou des pépites d’or qui lui permettront d’élever sa fille comme une vraie princesse. Vous comprenez ainsi le titre de notre spectacle, la Princesse Bambou… Nous avons donné trois représentations : deux devant les classes et la dernières devant nos parents. Une belle réussite et un très beau projet réalisé grâce à Haize, de l'association ZALADAIN, que nous remercions chaleureusement ! Milesker !

La Compagnie Katishibaï

Distribution

JOKOZ KANPO 2015 : LA PARADE !

Samedi 6 juin, on était prêts ! Nos parents, qui étaient dans le public, ont trouvé la parade géniale !
Les poissons magnifiques, le rythme de la musique entraînant, les marionnettes amusantes...
Certains étaient déçus de ne pas voir la raie manta prévue initialement, mais c'est qu'elle était trop grande pour les rues d'Espelette !
Ce projet était super, on s'amusait en apprenant des choses :
  • l'existence de nouveaux « continents » de plastique ;
  • créer de jolis objets avec des déchets recyclés ;
  • fabriquer les dirimbaos ;
  • apprendre à trouver un rythme et le suivre tous ensemble ;
  • essayer tous les rôles : poissons, musiciens, porteurs de marionnettes en s'entraidant ;
  • rencontrer de artistes qui nous expliquent des techniques ;
  • se mélanger avec d'autres classes d'autres écoles ;
  • présenter un spectacle en public, devant des centaines d'inconnus, nous a rendus moins timides...

On n'aura pas une deuxième chance de revivre cette expérience !
Nous sommes heureux et fiers d'avoir participé à ce projet et remercions la communauté des communes, la fabrique des arts Hameka et la Compagnie des Voisins du dessus !

Le cycle 3 de l'école de Larressore

 

Le sumo et la cérémonie du Naki Sumo

Le sumo , littéralement «frapper mutuellement», est la lutte japonaise traditionnelle. La lutte consiste à pousser l'adversaire en dehors d'un cercle tracé au sol (le dohyo). Les lutteurs ne sont pas autorisés à être côte-à-côte. Ces combats font partie de la tradition au Japon. Là-bas,le nom donné aux lutteurs est rikishi tandis qu'en France on lesnomme sumotoris. Contrairement à leur apparence, ce n'est pas de la graisse qui orne leur corps mais dumuscle. Le rikishi pèse entre 70kg et 280kg et les rikishi des meilleures divisions pèsent aux alentours de 150kg.Les cheveux des rikishi sont lissés grâce à l'huile et maintenus en chignon. Ils portent un mawashie: une très longue bande de tissu enroulée autour de la taille et de l'entre-jambe. Ce sport est encore très populaire au Japon et les combats attirent beaucoup de spectateurs. Avant le combat, les lutteurs pratiquent un rituel très long. Il est composé de différentes postures qui montrent leur loyauté et doit chasser les esprits malfaisants. sumo1

Les lutteurs de sumo ont été représentés par des artistes japonais, comme le dessin d'Hokusai ci-dessus.

Voici maintenant 400 ans que la tradition de la cérémonie du Naki Sumo existe au Japon.

Tous les ans, dans certains temples, des sumotoris participent à cette étrange cérémonie qui consiste à faire pleurer les bébés. Il est dit qu'il faut non seulement présenter les bébés aux Dieux, mais qu'en les faisant pleurer c'est leur assurer qu'ils sont en bonne santé. En échange, les Dieux leur garantiront pour l'avenir la force et la santé pour tout le restant de leur vie.

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Si le bébé ne pleure pas, alors on veillera à tout faire pour que les bambins lâchent quelques cris : grimaces, cris, masque effrayants sont de la partie.

La fête s'achève par un chœur de « Banzai Raku ! » qui souhaite une longue vie à l'enfant

Iban et Émilie

Répétition générale pour notre parade à JOKOZ KANPO !

Vendredi 5 juin, nous sommes allés au marché couvert d'Espelette où nous avons retrouvé les trois autres écoles (Arruntz, Itxassou et Souraïde) qui participaient au projet.
Nous avons d'abord pris connaissance du parcours de la parade dans Espelette, sans matériel puisque la circulation n’était pas arrêtée.
Puis on s'est répartis les rôles : marionnettes, berimbao, maracas, tambours et poissons. Chaque groupe s'est entraîné séparément. Ensuite nous avons pique-niqué au marché couvert car il faisait très chaud !
Après cette pause, nous nous sommes rassemblés pour les répétitions générales avec de nouvelles chorégraphies pour les poissons.
« C'est un projet intéressant ! » (Naia T)
« Un peu fatiguant car il faisait très chaud. » (Dimitri)
« Amusant et les répétions donnent envie de revenir demain ! » (Maëlle)
« On travaille mais on s'amuse en même temps, surtout en jouant du tambour ! »(Simon)
« Les marionnettes , je trouve ça super ! » (Emilie)
« Au final c'était génial ! » (Iban)

Le shintoïsme

Il y a plusieurs religions au Japon : le shintoïsme, le bouddhisme, le judaïsme. La plus répandue est le shintoïsme.

Le shintoïsme ou shinto (littéralement «la voie des dieux» ou «la voie du divin») mélange des éléments polythéistes (c'est à dire qu'il existe plusieurs dieux) et animistes (l'animisme est la croyance en une âme, une force vitale, animant les êtres vivants, les objets mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent, ainsi qu'en des génies protecteurs ) . Il s'agit de la religion la plus ancienne du Japon et elle est particulièrement liée à sa mythologie (ensemble des légendes du Japon) . Le shintoïsme assure que les dieux et les hommes sont parents puisqu'ils sont issus d'ancêtres communs. La divinité principale est Amatseru-ô-mikami la déesse du Soleil (qui est traditionnellement considérée comme l'ancêtre de la famille impériale japonaise). D'ailleurs, le drapeau du Japon est un drapeau blanc avec un grand disque rouge en son centre : le soleil, plus précisément la déesse shinto du soleil... drapeau
La pratique religieuse est très variée. Elle a pour but de concilier les divinités (qu'on appelle les kami). Elle à recourt à la magie, à des exercices physiques et moraux qu'on appelle ascèse, à des offrandes, à des rites (c'est à dire des cérémonies avec des gestes et des mots répétés) et à la prière.

Le shintoïsme était la religion d'état jusqu'en 1945. De nos jours, la plupart des Japonais pratiquent plusieurs religions dans leur vie. Ainsi, en 2005, on comptabilisait 107millions de shintoïstes (84% de la population) et 91millions de bouddhistes (71% de la population). Une même personne peut aller prier au sanctuaire shinto au nouvel an pour une bonne année et avant les examens d'entrée à l'école pour implorer son succès, puis plus tard avoir un mariage à l'occidentale dans une église plutôt qu'un mariage shinto, et enfin des funérailles dans un temple bouddhiste.

Les sanctuaires sont à la fois des lieux de prières et de réjouissances où sont encore aujourd'hui pratiqués du théâtre nô, de la danse, de la lutte sumo, du tir à l'arc (kyūdō) et d'autres activités. Autrefois, on organisait aussi des courses de chevaux ou de bateaux. On pratiquait le bain en commun qui est une forme de rite collectif de communion avec la nature.On sait qu'on rentre dans un sanctuaire quand on franchit un portique appelé torii.
La tradition shinto considère également comme sacrés certains éléments du paysage naturel, tel le mont Fuji.

Maëlle et Simon

shinto

LE BALLET UTOPIQUE

"Les Voisins du Dessus" est une compagnie bordelaise spécialisée dans la création et la manipulation de grandes marionnettes. Ils sont en ce moment en résidence d'artiste à Louhossoa, à la salle Hameka. Nous avons travaillé avec eux en transformant du matériel de récupération (poches en plastique, bidons, bouchons, tuyaux...) en instruments de musique, joyeux poissons et personnages articulés. Maniant scies, perceuses et pistolets à colle, les élèves se sont révélés techniciens, bricoleurs, et «petites mains» : de la conception au dernier petit détail (est-ce qu'on rajoute une boucle d'oreille ?), ils ont adoré cet atelier !
Ce projet est en lien avec notre projet d'école sur les continents : après avoir fait le tour du Monde, pour clore l'année scolaire, nous évoquons là le «7e contient de plastique» : cette immense plaque de déchets grossissant de jour en jour dans l'océan Pacifique.
La prochaine étape sera d'apprendre à jouer des instruments et à manipuler ces marionnettes géantes. Gérome et Alice viendront à l'école au mois de mai pour cela.
Et nous serons prêts pour participer au festival d'arts de la rue Jokoz Kanpo à Espelette ! Si vous voulez assister à la parade de ce ballet utopique, rendez-vous le 6 juin, dans l'après-midi !

 

SAKURA et l'HANAMI

Le printemps, c'est la saison où les arbres fruitiers sont en fleurs.
Au Japon c'est une fête. Tout le Japon célèbre HANAMI, en Japonais 花見, littéralement «la contemplation des cerisiers en fleurs»: on se réunit entre amis ou en famille dans les parcs, sous les branches fleuries et on pique-nique assis sur des bâches bleues étendues au sol. C'est le grand événement du printemps, issu d'une longue tradition.

Les Japonais aiment rattacher leur vie au cours des saisons, ils aiment être en harmonie avec la nature et le printemps est leur saison préférée. Le mot SAKURA désigne les cerisiers en fleurs : c'est la fleur de cerisier, la fleur préférée des japonais. Fin mars, c'est le moment où les fleurs finissent d'éclore dans la région de Kyoto et de Tokyo. Dans les parcs immenses, on peut voir des centaines d'arbres roses. Les japonais se pressent en très grand nombre pour l'HANAMI .

La fleur de cerisier est largement utilisée dans l'art japonais depuis des centaines d'années. Selon la tradition bouddhiste, la beauté brève des fleurs symbolise la nature éphémère de la vie.

hanami

La fleur de cerisier est aussi liée à la culture des samouraïs, qui représente la nature éphémère de la vie du samouraï et symbolique des gouttes de sang.

« Comme dans un rayon de soleil matinal,
Le pétale d'une fleur de cerisier se détache,
Ainsi l'homme impavide doit pouvoir
Se détacher de l'existence, silencieusement
Et d'un cœur que rien n'agite »

Si l'on veut devenir un parfait Samouraï, il est nécessaire de se préparer à la mort matin et soir, et jours près jours...... C'est ainsi que l'on échappe à l'angoisse et à la peur de mourir....

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Pour co-célébrer ces fêtes traditionnelles japonaises, les élèves du cycle 3 unilingue ont réalisé ici, à l'encre et à la peinture, leurs propres représentations de branches de cerisiers en fleurs.

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Classe de neige à Gourette !

Du 29 mars au 3 avril, la classe des CM est allée s’initier et se perfectionner au ski. Nous avons eu énormément de chance car la neige et le soleil étaient au rendez-vous et d'après les moniteurs de l'ESF, nous avons profité de la meilleure semaine de la saison, avec très peu d'autres skieurs sur les pistes ! En plus des 3h30 de ski quotidien, nous avons étudié les différents métiers de la montagne, dévalé les pentes en luge, appris à construire un igloo, dansé comme des fous à la boum (et écouté un concert privé !) ... de joyeux moments tous ensemble !
Un grand merci à Sandrine et à Isa, qui nous ont accompagnés dans la bonne humeur !

D'autres photos sont disponibles pour les parents s'ils transmettent une clé USB à l'école.

 

 

Une semaine de ski à Gourette !

 

Les 49 élèves du CE1 au CM2 sont revenus de leur séjour à Gourette ravis de leur semaine bien remplie : partis dès le dimanche pour être sur les pistes tôt le lendemain, nous n'avons pas perdu une minute pour profiter de chaque instant. Au programme, 3h30 de ski par jour encadrées par les moniteurs de l'ESF, ballade en raquettes, bataille de boules de neige...mais aussi découverte de la faune locale, explications sur les avalanches, soirée contes devant le feu de cheminée, jeux d'équipe hilarants...De quoi se créer d'excellents souvenirs !

Nous remercions l'Association des Parents d'Elèves qui a soutenu ce projet, et surtout Sylvie, Pénélope et Tatiana pour leur efficacité et leur bonne humeur !

Quelques photos en attendant le diaporama présenté à la fête de l'école.

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