Larressore, une commune en position centrale dans le piémont du Labourd intérieur,
Située au sud des massifs primaires du Mondarrain et de l'Atxulegui, la commune de Larressore s'étend d'ouest en est sur la vallée de la Nive et celle du Latsa, affluent de la Nive. Ces deux cours d'eau coulent au pied de deux plateaux dont l'altitude varie de 60 à 115 mètres. De forme oblongue, le territoire de la commune touche au sud-est Cambo, au sud Itxassou, du sud-ouest au nord-ouest Espelette, au nord Ustaritz et à l'Est Jatxou et Halsou. Les limites de la commune ont un périmètre de 15 km. entourant une surface de 1 076 hectares. Elles se confondent avec la Nive et les ruisseaux qui s'y déversent. Seul le Latsa de direction nord-sud partage la commune en deux, à l'Est le plateau d'Intalatzia où prédominent prairies et cultures, à l'ouest le plateau de Kaskoinkarrika où bois et pacages sont majoritaires. Cette configuration des activités agricoles et pastorales est probablement à l'origine du nom du village : Larre Soro, lande et prairie en basque. Ce partage se retrouve dans l'habitat ancien concentré sur le plateau d'Intalatzia.

Illustration de Flischau soubassement géologique plusieurs fois remodelé jusqu'au quaternaire récent,
Sous le terrain actuel se retrouve la Zone de "flysch" commune à toute la pénéplaine labourdine. Elle date de la fin du secondaire et a été modelée lors de la surrection pyrénéenne au cours du tertiaire. Ce soubassement est recouvert de cailloutis, galets, graviers, sables et limons, résultant de l'érosion des massifs pyrénéens proches. Les grès, quartzites et schistes du primaire y sont prédominants. Les glaciations successives du quaternaire récent ont amplifié les creusements des vallées des divers cours d'eau dont celles de la Nive et du Latsa. Les terrasses alluviales ainsi créées, ont été exploitées pour en extraire des matériaux de construction : argile, galets et graviers de grès et de quartzite.

au climat océanique tempéré, ponctué de précipitations orageuses parfois dévastatrices,
Les précipitations sont en moyenne de 1 600 mm. par an. Souvent orageuses, elles peuvent atteindre des débits dont l'évacuation vers l'océan peut être contrariée par des marées hautes de fort coefficient. Le 15 août 1850, trois ponts furent emportés par la crue du Latsa.
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