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- Créé le 27 octobre 2017
- Écrit par DEUBEL Denis
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13, 14 et 15 octobre, virée des laminak en Dordogne
Un voyage préparé par notre amie Joëlle qui tenait à nous faire découvrir les beautés de sa Dordogne natale.
- Vendredi 13 octobre 2017, 7h45, trinquet de Larressore : les 27 laminak qui s'étaient inscrit à cette sortie sont là, sacs bouclés, équipages constitués, programme et itinéraire en main.
- 8h00, pile à l'heure prévue, le convoi formé de sept voitures s'élance pour notre traditionnelle aventure d'automne. Cette fois, direction le Grand Nord. Heu ... enfin, disons la vallée de la Dordogne avec une première étape du côté de Bordeaux.
- 10h00, arrêt technique dans une station-service du côté de Bordeaux pour un ravitaillement non des voitures mais des passagers. Vite un petit pipi, un café, du thé trop chaud pour certaines et des viennoiseries pour tous. Puis nous repartons tel un essaim de sauterelles en vue de nous poser un peu plus loin.
- 13h00 enfin, nos véhicules qui s'étaient un peu dispersés entre Libourne et Périgueux, se regroupent petit à petit au pied du châteaux de Castelnaud.
Un solide pique-nique englouti, il ne nous reste plus qu'à gravir la pente qui mène au château.
Là nous attend dame Jeannette dite "la cuisinière", la plus fine connaisseuse de ces vieilles murailles, de leur histoire ainsi que de leurs secrets.
Accueillante, pitoresque et bavarde elle l'est assurément. Par contre, bonne cuisinière c'est moins sûr à en voir les deux seuls tristes poireaux qui garnissent sont panier à provisions. Nul ne peut croire que c'est avec ces deux pauvres lègumes qu'elle peut espérer satisfaire les 26 apétits qui s'avancent vers elle.
Ceci dit et les présentations faites, la visite commence.
Dès l'entrée dans l'enceinte, Pierre, tout imprégné de la grandeur des Caumont, seigneurs de ces lieux durant des siècles, nous mime le poids et la solitude du pouvoir.
Plus loin, dans un recoin de la cour, dans l'ombre où se tapit le fourbe, on découvre un maure qui cherche vainement à se faire passer pour un de nos preux chevaliers.
Tout l'art de "poireauter" résumé en une image où le modèle se sent pour le moins un peu ridicule.
Monsieur, monsieur, sauf votre respect, l'armure à admirer ... c'est juste le truc derrière vous ! |
A voir aussi quelques maquettes de machines de guerre - des machines à monter au ciel diront certains, à éloigner les épouses devenues boulets affirmeront d'autres.
A voir également le donjon avec tout en haut, sa salle du trône, son dernier seigneur et quelques courtisanes aussi sages que silencieuses !
Après le donjon et le mystère de la malle, Jeannette nous conduit aux cuisines, son lieu de travail et également le centre névralgique du château. Là, force lièvres, faisans et autres volatiles délicieux côtoient un sanglier dodu prêt à tourner sur la broche.
Mais si la Jeannette cause bien, la table pour sa part reste bien vide de bonnes et grasses nourritures.
Encore une dernière histoire à faire frémir damoiseaux et damoiselles et ...
... nous nous retrouvons sur les murailles, sans rien avoir goûter de toutes ces victuailles ! Là, la maraude nous invite seulement à admirer le paysage ainsi que les machines de guerre qui défendent le château.
A nos pieds les jardins, cours et potager du château. Plus loin la tranquille Dordogne qui coule dans la vallée et, tout en bas des remparts, les toits des masures où vivent les gueux, comme disent les maîtres.
En fin d'après-midi, revenus dans notre siècle, nous nous rendons à Sarlat pour y découvrir une brasserie artisanale.
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