LARRESSORE

 

Mode d'emploi pour fabriquer une tarasque :

1ère étape : découper un bout de grillage d’environ deux mètres. Travailler le grillage pour en faire une tête de dragon.

2ème étape : préparer  la colle à papier peint (mélanger avec de l'eau jusqu'à ce que la colle soit pâteuse), puis prendre des journaux et déchirer des petits bouts en forme de bandelettes.

3ème étape : coller les bouts de journaux sur la surface grillagée et par dessus y poser des bouts de journaux secs. Recommencer l'opération plusieurs fois.

4ème étape : dès que la tarasque est sèche, la peindre en une ou plusieurs couleurs.

5ème étape : décorer la tarasque avec de la peinture, des paillettes et des rubans…

6ème étape : choisir un drap simple pour faire le corps du dragon, le teindre et l’agrafer à la tête. Décorer le tissus.

Puis, prendre des parapluies pour faire la colonne vertébrale et tenir ainsi le drap.

L'opération dure plusieurs semaines :

- une séance pour créer la forme de la tête  avec du grillage,

- une séance pour coller des morceaux de journaux sur la partie supérieure de la tête,

- attendre quinze jours pour le séchage,

- une séance pour coller des morceaux de journaux sur la partie inférieure de la tête,

- attendre quinze jours pour le séchage,

- une séance pour peindre la partie supérieure,

- un jour de séchage,

- une séance pour peindre la partie inférieure,

- une séance pour poser le corps et le décorer.

 

 

 

 

 

 

Le vendredi 11 février, une dame nommée Joana est venue à l’école pour nous rencontrer et nous a présenté les costumes portés pour le carnaval d’Ustaritz : un costume de Kaskarot, un de zirtzil, des têtes de : taureau, cheval, aigle, renard et de loup.

Nous avons essayé les costumes et les têtes et nous nous sommes promenés dans l’école pour les montrer aux maternelles et aux élèves du cycle 2.

Elle nous a expliqué que les kaskarot passaient dans les maisons pour danser et faire la quête.

Lors du carnaval d’Hartzaro, nous avons pu voir une danse intitulée « Le réveil de l’ours », où les danseurs portent les têtes vues à l’école. Cette danse symbolise l’arrivée du printemps.

 

 

Claude Labat était un professeur de physique et d’arts plastiques. Depuis qu’il a pris sa retraite, il étudie les légendes basques.

Durant deux vendredis, il est venu nous en raconter quelques unes comme La caverne d’Azalegi :

C’est l’histoire d’un dragon à trois têtes qui mangeait les brebis. Les bergers en avaient assez alors ils demandèrent au seul chevalier du coin de le tuer. Le chevalier prit la peau de l’estomac d’une vache et s’en servit de sac. Il le remplit de clous, allumettes…. Il plaça le tout devant l’entrée de la grotte du dragon qui l’avala et explosa.

<>Nous avons entendu également d'autres légendes comme : La caverne d'Azalegi, le chat noir de la voisine, la fille captive, la lamina de Camou, les trois vérités, la vipère d'Aranar, Teodosio, la lanterne sur le port, le berger et le vipereau.

 

Grâce à cette histoire nous avons eu l’idée de faire une tarasque pour le carnaval. Une tarasque, c’est une sorte de dragon serpent qui est porté par des gens et qui se promènent dans les rues.

 

 

Depuis le début du mois de mars, nous travaillons, par niveau, sur une des légendes. Nous essayons de transformer le récit en pièce de théâtre que nous présenterons aux parents lors d'une matinée prévue un samedi matin où nous exposons certains travaux réalisés dans l'année.

 

 

Nous sommes allés dans un musée à Zugarramurdi, pour découvrir la vie des sorcières d’autrefois.

En premier, nous avons vu un film dans une grande salle qui parlait des sorcières.

En second, nous avons visité les différents étages. Dans une salle se trouvaient des poteaux avec, avec marqués dessus, l’âge, les prénoms et les noms de toutes les personnes qui ont été brûlées ou tuées parce  qu’on les accusait d’être des sorciers ou des sorcières, de sortir pour faire des choses bizarres la nuit…. Il y avait même des enfants.

 

Certains objets nous ont marqués : les mannequins sorciers,

la cage en bois, les objets sales, les toiles d’araignées, la tête

du bouc accroché au mur, la cuisine avec toutes les herbes et

la marmite.

Les sorcières ne sont pas méchantes comme dans les films. Elles sont accusées pour rien, ce sont des êtres humains comme les autres. Elles ne font pas de magie, elles soignent juste les gens avec des plantes….

 

 

Dans un premier temps, Esteban, un compteur, est venu nous expliquer ce qu’il savait sur les palombes. Il nous a montrés quelques sortes d’oiseaux qui passaient par ici. Il y a : le pigeon ramier, la grue cendrée, la palombes… Les oiseaux un grand prédateur « l’Autour des palombes ».

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Esteban nous a dit ce que mangeaient ces oiseaux : du maïs, des insectes, des graines, des céréales, des jeunes feuilles, des baies, des bourgeons, des fleurs ou encore des racines et des proies animales invertébrées comme les chenilles et les escargots.

En ville, ils se nourrissent de pain et d’autres déchets distribués par l’homme. On peut considérer que la palombe est omnivore.

Dans un deuxième temps, nous sommes partis à Urrugne le jeudi 10 novembre (la semaine suivante). Nous avons vu plein de vols de palombes avec nos jumelles et nous avons aussi vu l’Autour des palombes attaquer un petit groupe de palombes.

Ensuite, nous nous sommes amusés à compter le nombre d’oiseaux qu’il y avait dans un vol.

 

 

 

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