LARRESSORE
SECTION RANDONNÉE
Cette section propose environ dix randonnées par saison, soit une randonnée dominicale chaque mois hors période estivale. Les itinéraires que nous sélectionnons se situent de préférence à moins d'une heure de route de Larressore afin de favoriser la découverte ou la redécouverte de notre patrimoine immédiat.
Ouvertes à tous, jeunes et moins jeunes, sportifs ou pas, ces sorties privilégient le plaisir à l'effort. Dans ce but, nous limitons la durée de marche à moins de 3 heures, évitons les dénivelés trop importants et incluons une pose "pique-nique" au deux tiers de l'effort. Bref, nos randonnées sont plus familiales que sportives, ne s'adressent pas à des randonneurs accomplis et cherchent avant tout à conjuguer harmonieusement convivialité et activité sportive pour tous.
Sur un plan pratique, nos propositions de sorties sont communiquées à nos adhérents via leurs messageries électroniques et sont diffusées environ une semaine à l'avance. Les RdV ont lieu sur le parking de la crèche de Larressore (chemin Inthalatzeko) et, sauf cas particuliers soigneusement notifiés, ne nécessitent pas d'inscription.
Lors de nos sorties nous nous donnons en général RdV entre 8h et 9h et sommes de retour vers 17-18 heures après avoir partagé le traditionnel verre de l'amitié offert par l'association.
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- Créé le 18 octobre 2023
- Écrit par DEUBEL Denis
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Randonnée sur les hauteurs d'Espelette
(comme chaque fois, pensez à promener le curseur de votre souris sur les photos encadrées en rouge)
Pour cette sortie d'octobre nous avions choisi de privilégier la proximité et, en même temps, de ne pas renoncer aux plaisirs de la découverte. Et nous n'avons certainement pas été déçus puisque Jean-Baptiste, un enfant d'Espelette, nous avait préparé un magnifique itinéraire. Ce parcours relativement facile offre de magnifiques paysages et nous a en plus permis de découvrir des coins insoupçonnés de ce très beau village.
En ce dimanche 15 octobre nous étions donc dix sept laminak à nous retrouver sur le parking de la Crèche en vue d'aller arpenter les hauteurs d'Espelette. De plus, et pour que le plaisir ne soit pas altéré par quelque fatigue excessive, il avait été convenu que nous pique-niquerions près des voitures. Ainsi pas de casse-croutes à transporter, toute la balade était donc réservée au plaisir d'admirer notre magnifique campagne dans ses atours d'automne.
Carte du parcours :
Compte-rendu de la rando :
Comme un avant-gout du programme ...
Portrait de Gérard et Jean-Baptiste, nos guides qu'il convient de remercier pour le très beau parcours qu'ils nous proposent ici.
C'est parti ...
Le groupe s'étire parfois un peu ... surtout lorsque certains laminak s'abandonnent à la contemplation ou bien se perdent dans des discussions passionnées.
Au tournant d'un sentier c'est ici les flèches de la cathédrale de Bayonne qui s'offrent à la vue du randonneur.
Plus loin, à l'entrée d'un petit vallon, c'est une belle et vieille ferme qui se présente à notre vue.
En cette mi-octobre, c'est également l'occasion de ramasser quelques châtaignes que la généreuse nature laisse tomber sur le chemin.
Mais nos sorties sont aussi des lieux d'aventure où, comme pour Don Quichotte, des gués de quelques centimètres de profondeurs peuvent apparaitre comme des obstacles très impressionnants.
Puis le parcours reprend ...
Sur le chemin, rencontre d'une sorte d'ange-gardien "retrouveur de téléphone" ...
Exceptionnellement, c'est autour d'un apéritif et non d'un rafraîchissemnt de fin d'après-midi que se retrouvent cette fois ci les laminak.
Épilogue :
Après le pique-nique ainsi qu'une visite de la zone d'activité "Pelen borda", vite une photo de groupe avant de se quitter.
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- Créé le 2 octobre 2023
- Écrit par DEUBEL Denis
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Randonnée des pommes 2023
(dimanche 17 septembre 2023)
Pensez à laisser trainer le curseur de votre souris sur les photos encadrées de rouge afin de découvrir les images surprise.
Pour cette première randonnée de la saison la journée était organisée autour de deux points forts :
- matinée : cueillette de pommes dans le verger du domaine Darmandieu ;
- après-midi : visite culturelle à Sorde l'Abbaye pour découvrir le village, son église abbatiale, les ruines de son monastère ainsi que les vestiges d'une de ses villa gallo-romaine. Ceci, en profitant des animations particulières organisées dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine.
Première étape (cueillette des pommes) :
Comme d'habitude, rendez-vous à 9h00 sur le parking de la crèche de Larressore. Un quart d'heure plus tard, après nous être répartis dans le plus petit nombre possible de voitures, notre petit convoi démarre vers Saint Etienne d'Orthe et le verger d'où demarre chaque année notre saison de randonnées.
Étape deux (pause déjeuner sur les bords de l'Adour) :
La cueillette achevée, les coffres de nos voitures remplis de ces promesses de tartes, de compotes et autres sucreries, nous démarrons vers les pontons de Port de Lanne où nous attendent quelques tables accueillantes disposées à l'ombre de platane.
Après le pique-nique, vers 13h30, repu et attiré par la beauté des berges de l'Adour, le groupe, malgré les mises en garde de quelques-uns, se lance dans une petite promenade digestive le long de ce magnifique cours d'eau.
Mauvaise pioche, puisqu'un quart d'heure plus tard et à plusieurs centaines de mètres loin de tout abri, de gros nuages sombres s'amoncellent brusquement sur nos têtes et avant de pouvoir dire ouf, c'est un véritable déluge qui s'abat sur les laminak imprudents. Heureusement quelques parapluies bienvenus ainsi que le feuillage encore bien fourni des arbustes qui bordent le parcours, nous permettent de nous protéger un peu et de pouvoir rire de notre "malheur".
Bien trempés quand même, dès l'averse passée, nous rejoignons les voitures, où nous nous "essorons" et changeons avec les moyens du bord avant d'embarquer pour "Sorde l'Abbaye", le deuxième temps fort de notre journée.
Étape 3 (visite culturelle) :
a) L'église abbatiale
Imposant monument religieux, sélectionné cette année par la Fondation du Patrimoine pour bénéficier d'aides financières destinées à faire d'importants travaux de toiture pour le mettre le bâtiment hors d'eau.
Journée du Patrimoine oblige, un comité d'accueil nous attend sous le porche, et nous pouvons ainsi bénéficier des services d'un guide bénévole qui nous présente le monument ainsi que son histoire.
Certains pourtant se montrent dissipés et très peu attentifs aux explications de notre guide.
b) Monastère bénédictin
Après l'église, la visite se poursuit de manière libre par la découverte des ruines de l'abbaye adjacente qui a contribuée à donner son nom au village. Un imposant monastère, construit sur l'un des principaux chemins de Compostelle, et qui a fait la renommée et la fortune, tout au long du moyen Âge, du village et de toute sa région. Un édifice religieux qui a connu une vie tumultueuse puisque construit au X ième siècle, il sera détruit au XVI ème durant les guerres de religion, reconstruit au XVII ème et détruit à nouveau lors de la Révolution.
Il est à noter également qu'à son apogée ce monastère hébergeait une très importante et très réputée collection de reliques devant lesquelles on venait se recueillir de très loin. Certains écrits indiquent qu'il y aurait eu des reliques de la Vierge, de Saint Jean-Baptiste, de Saint François d'Assise, de Saint Louis, ...
Cet édifice fortifié est très particulier avec sa terrasse protégée par un haut mur qui descend, comme les murailles d'un château fort, jusqu'au Gave situé une bonne quinzaine de mètres plus bas. Cette terrasse recouvre deux sous-sols superposés. Le sous-sol supérieur est formé d'un long couloir construit contre la muraille et qui dessert une quinzaine d'alvéoles destinées à stocker des denrées. Il est éclairé par une série d'ouvertures percées dans la muraille et qui offrent de beaux points de vue sur le Gave et la campagne environnante. Le deuxième sous-sol, construit au niveau d'un canal qui borde le Gave, est constitué d'un débarcadère ainsi que d'un escalier qui permettaient d'acheminer des denrées entre les alvéoles et le cours d'eau.
Au hasard des bâtiments que nous traversons ensuite, nous pouvons constater que si tous les moines étaient frères, ils n'étaient pas forcément tous égaux. Ainsi, alors que le Prieur disposait d'un appartement spacieux avec salon et partie nuit à deux niveaux, les autres religieux devaient se contenter de cellules pour les mieux nantis et même de dortoirs pour ceux de plus basses extractions.
Pourtant, Prieur ou pas, la vie n'y était pas "pure contemplation bienheureuse". L'emploi du temps journalier de ces moines ferait aujourd'hui bondir de stupeur et d'indignation le plus libéral des syndicalistes. Ici il n'y avait pas de droit du travail, pas de repos réparateur, pas même de détente et encore moins de place pour le farniente ou les RTT. Tous les jours se ressemblaient et n'étaient que travail, prières et sommeil haché par les offices !
Contents de ne pas avoir à vivre une telle règle, certains de nos Laminak posent dans une cour du monastère.
c) Villa gallo-romaine
Pour finir ce parcours culturel, nous contournons le monastère pour voir des vestiges d'une villa gallo-romaine du IVème siècle. Un ensemble de bâtiments qui servirent à la fois de fondations et de carrière de pierres, comme cela se faisait régulièrement à l'époque, lors de l'édification du monastère bénédictin. Aujourd'hui il n'en subsiste plus que quelques mosaïques conservées précieusement et qui témoignent du raffinement de cette civilisation.
Étape 4 (le verre de l'amitié) :
Tout comme dans les albums d'Astérix, chaque "aventure" des Laminak se termine par "le verre de l'amitié" offert par l'association à tous les participants.
De là, dernier regroupement et ... retour vers Larressore.
Vivement la sortie d'octobre !
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- Créé le 17 juillet 2023
- Écrit par DEUBEL Denis
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Sortie gastro-gastro-pédestre
(sortie de clôture de la saison 2022-2023)
La sortie de juin avait déjà dû être reportée à deux reprises pour diverses raisons, aussi, en ce 2 juillet, nous ne pouvions plus reporter et il fallait maintenant y aller. Ceci sous peine de voir ensuite nos membres se disperser, pris chacun de leur côté par leurs "obligations" estivales.
Rendez-vous arrêté, restaurant réservé, malgré une météo qui nous invitait à rester bien à l’abri, vautrés sur nos canapés, nous étions plutôt nombreux à vouloir affronter les intempéries.
Ainsi, malgré un ciel très chargé, des rafales de vent répétées et de fréquentes et puissantes averses, nous étions 21 à nous être inscrits pour faire une petite balade et surtout partager un de ces repas traditionnel proposé par l’auberge « Etxebertzeko borda ».
La carte ci-dessous illustre parfaitement le peu d'engagement physique de cette journée (hormis pour nos foies bien sûr !).
Carte des parcours :
Pas la peine de se mentir, seuls les tronçons en violet et en bleu clair matérialisent les parcours pédestres. Pour le reste, ce fut avant tout de longues balades en voiture dans la campagne navarraise ainsi qu'un très copieux repas servi dans une auberge perdue au milieu de nulle part.
Reconnaissance :
Comme une sorte de présage à la météo que nous rencontrerions le 2 juillet, le ciel était déjà chargé et l'horizon bouché lors de la matinée que nous avions consacrée à la reconnaissance de l'itinéraire et la réservation du repas. Comme le montrent ces clichés, le paysage en ce début juin arborait des couleurs et une ambiance d'automne écossais.
Jour J (hauteurs du Gorramendi) :
Malgré les efforts de nos druidesses Jacqueline et Céline qui tentent d'amadouer Zeus en entament une "danse de la pluie", ...
rien ni fait et nous devrons donc nous résoudre à patauger sous la pluie histoire de dire que nous ne sommes pas simplement montés pour voir tomber la pluie à l'abri de nos parebrises.
Finalement, après une petite demi-heure sous cette pluie, nous retournons aux voitures pour nous rapprocher de l'auberge qui doit nous accueillir. Un dernier pas de danse et hop, tout le monde embarque et notre "convoi" redémarre.
Direction Etxebertzeko borda (coordonnées GPS : 43.204153,-1.559779) :
Un endroit isolé s'il en est, mais connu et couru de tous les amateurs de cuisine régionale de qualité. Un lieu remarquable dès lors qu'il fait beau (images d'archive) :
Balade jusqu'au "Moulin d'enfer" (Infernuko errota) :
Un être (hêtre) magnifique. "Le hêtre c'est le plus grand, le plus fort, le plus juste, le plus courageux, le plus costaud mais aussi ... le plus humain, le plus cultivé, le plus généreux. C'est un ÊTRE EXCEPTIONNEL ! ..." comme aime à le raconter notre ami Jean-François Balerdi. À côté de lui, bien moins majestueux mais tout aussi important dans notre écosystème, un petit champignon blanc s'est réfugié dans un creux de tronc d'arbre et qui tente d’y pousser, protégé de la pluie et de ses prédateurs par un léger voile tissé par quelque fée araignée.
Ci-dessous, quelques vues prises le long du chemin qui conduit au moulin d'enfer et les souvenirs des quelques aventuriers qui s'y risquaient ce jour-là.
Tous à table :
Après l'apéritif, les truites au jambon, le "bildoxa xillidron", le riz au lait, le café (et même un second dessert pour certains), le temps est venu de lever le camp, de remercier les aubergistes pour leur accueil et d'échanger avec eux quelques mots avant de reprendre le chemin qui, en passant par Xugarramurdi, nous ramènera à Larressore.
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- Créé le 16 mai 2023
- Écrit par DEUBEL Denis
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Randonnée le long du courant d'Huchet
Malgré les trombes d’eau qui s’étaient abattues sur tout le canton durant les 48 heures précédentes, c’est tout de même 18 laminak qui se sont retrouvés sur le parking de la Crèche ce dimanche 14 mai pour participer à notre randonnée mensuelle. Au programme, le Courant d’Huchet à Moliets-et-Maa, donc loin, loin, ... très loin au nord de Larressore mais avec l'immense avantage de promettre une journée ensoleillée. Ce qu'attestera le teint de nos randonneurs à leur retour !
Exceptionnellement le parcours proposé pour cette rando comprenait deux parties. Tout d'abord une boucle d’environ 7 km (en rouge) à parcourir tous ensemble. Puis, après le pique-nique, un supplément optionnel d'environ 6 km qui longe le courant d'Huchet jusqu'à la plage de Moliets (en vert). Ainsi, grâce à ces deux tracés les uns pouvaient choisir de se détendre et de flemmarder après le repas alors que les autres avaient la possibilité depoursuivre leur effort en jouant les "Indiana Jones" en herbe jusqu'à l'embouchure du courant.
Au final, et après sa "sieste", le premier groupe devait, avec les voitures, récupérer les membres du second sur le parking nord de la plage de Moliets (en bleu).
Ceci bien sûr (tradition oblige) avant que tous se retrouvent attablés à la terrasse d'un café pour y partager le verre de l'amitié offert par l'association.
Carte des parcours :
Le parcours :
Départ de Pechelèbe où nous garons les voitures et où nous pique-niquerons.
Sur le parcours, au hasard d'un sentier, rencontre avec un chêne-liège, chêne belge comme se plait à les appeler notre ami J-F Balerdi. Un arbre vieux de plus de 400 ans sous lequel nous faisons une photo de groupe.
Puis, autre étape marquante, franchissement d'une passerelle "interdite" au public mais empruntée par tous. Notre minute d'indiscipline !
Enfin, retour en sous-bois et découverte de quelques espèces végétales spécifiques de ces espaces doux et humides.
Leçons de botanique pour tous sur les fougères, cyprés chauves de Louisiane et chêne-liège.
À l'issue de cette boucle, pique-nique réparateur à l'ombre des pins.
Après le café, et pour les plus courageux, descente le long du courant d'Huchet jusqu'à son embouchure.
Verre de l'amitié
Enfin comme il se doit dans la tribu des laminak après chaque aventure, verre de l'amitié offert par l'association et partagé par tous les participants.
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- Créé le 19 avril 2023
- Écrit par DEUBEL Denis
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Randonnée sur les flancs du Manddale (col d'Ibardin)
Initialement programmée le 19 mars cette rando semblait être née sous de mauvais hospices puisque les caprices du temps nous avaient obligé à la reporter à plusieurs reprises. Finalement ce n’est que le 16 avril que les conditions météo se sont enfin montrées favorables à la réalisation de cette escapade.
En ce dimanche matin, et même si le ciel n’était pas complètement rassurant, nous nous sommes donc retrouvés à 13 sur le parking de la crèche pour participer à l’aventure. Entretemps, Gérard avait astucieusement rebaptisé cette sortie « rando d’avril » en lieu et place de « rando de mars ».
Habitués au covoiturage, nous nous sommes très rapidement répartis dans trois voitures et hop, direction St Pée, Ascain et Olhette avant d’aborder la monté vers le col d’Ibardin. Au sommet, nouveau petit contretemps puisque le col était, juste ce jour-là, transformé en arrivée d’un important trail navarais. Heureusement, avec un peu de chance et de patience, nous avons réussi à nous faufiler jusqu'en haut de l'espace commerciale, au pied de la venta Elizalde. De là, après nous être garés, et tout en nous dirigeant vers le départ de notre rando, nous nous sommes trouvés aux premières loges pour admirer et applaudir tous ces coureurs, hommes et femmes mélangés, lors du franchissement d'un passage technique.
Du fait de l'imprévu de ce trail, nous nous adaptons et empruntons un itinéraire légèrement modifié pour ne pas risquer de perturber cette course toujours en cours qui réunit visiblement plusieurs centaines de compétiteurs.
Notre parcours (modifié) :
... une photo du groupe puis ...
... quelques images réalisées sur le parcours.
Quelques panoramas aussi ainsi que des regroupements pour commenter le paysage tout en attendant les plus poètes d’entre-nous.
Le parcours fini et avant de passer au pique-nique, petit cadeau surprise de Michel qui avait confectionné des porte-cornets (les contenants tendances des apéros de cet été !) et en offre ici un à chacun des participants !
Une invitation peut-être à nous retrouver dans le courant de l’été pour partager d'agréables soirées ?
Le pique-nique :
Ensuite, comme d’hab., pique-nique, verre de l’amitié offert par Laminak puis retour en fin d’après-midi à Larressore.
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- Créé le 13 avril 2023
- Écrit par DEUBEL Denis
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Rando du Lundi de Pâques 2023
La randonnée du Lundi de Pâques est une sortie traditionnelle et très courue des Laminak. Il faut dire qu'elle est avant tout un prétexte pour partager un pique-nique "amélioré", goûter ensemble aux premières journées de printemps et renouer avec le au plaisir de partager une journée de plein air.
Cette année, malgré une météo pas très encourageante, nous étions tout de même onze au rendez-vous habitiel qu'est le parking de la crèche de Larressore. Alors que les dernières sonneries de 9H00 au clocher du village n'étaient pas encore terminées, que notre petit groupe était déjà parti vers le site de nos agapes pour retrouver 6 autres participants qui nous y attendaient. Là, petite séance de covoiture et direction le départ de notre balade : à l'intersection de la D88 (route des crètes) et d'Olagaineko bidea, au point "43.363564,-1.468085",
Comme le montre la carte affichée ci-dessous, le parcours emprunte le chemin de Leganda en direction d'Espelette puis, à un carrefour (43.34487,-1.46456), il faut prendre sur la gauche le "circuit des familles" qui nous ramène à notre point de départ. Au total, une balade de 5 petits kilomètres !
Carte et dénivelé :
Le parcours :
Après un peu moins de 3 km de marche, à la sortie d'un sentier, nos randonneurs font une pause histoire de se regrouper, de ne perdre personne sur l'itinéraire et, en même temps, de partager quelques friandises.
Puis, sous l'impulsion de notre guide, le groupe repart ... avec, pour certaines encore, comme on l'aperçoit sur la photo, quelques graines et fruits confits encore dans les mains.
Puis le groupe s'étire à nouveau au rythme de son pas de sénateur. Pas de danger pour nous de dépasser les limitations de vitesse affichées sur les panneaux !
Cerise sur le gâteau, certains improvisent des ateliers de danse, des séances de pose photo ou même s'arrêtent le temps d'une petite méditation.
En fait, tout est bon sur ce petit parcours, pour prendre son temps et faire en sorte de n'arriver à l'aire de pique-nique qu'à l'heure de l'apéro !.
Enfin midi, nos efforts sont achevés, ... vive le temsp du reconfort !
On se compte à nouveau histoire de bien vérifier que personne ne s'est perdu en chemin. Et là, surprise, comme dans le Cid : "nous partîmes à onze ; mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 22 en arrivant au bar" ! Quatre autres membres nous avaient rejoint pour le déjeuner
L'apéritif (sangria, whisky et quelques jus de fruits) accompagné de quelques crudités (jambon, paté, chorizo, saucissons, ...) ainsi que de tapas "surprise" amenées par chacun des convives.
Puis, comme dans toute histoire sérieuse, sonne l'heure des agapes, l'heure de partager les victuailles apportées par chacun, de s'avourer les généreuses omelettes confectionnées par l'équipe à Gérard et enfin, tout en prenant le café, de se goinfrer de toutes ces patisseries offertes par les participants ! Encore une occasion de se générer une petite hyperglycémie !
Conclusions
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- Créé le 20 février 2023
- Écrit par DEUBEL Denis
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Randonnée dans les vignes d'Irouléguy
Dimanche 19 février 2023, 9h00 du matin, température relativement douce, ciel un peu brumeux mais Météo-France a promis que le ciel allait se dégager et que nous aurions une magnifique après-midi. Résultat : dix-neuf laminak sont au rendez-vous en vue de partager cette journée !
Nous nous répartissons donc rapidement dans quatre voitures et vroom, ... direction Irouleguy, sa place de l'Église et ses promesses de dépaysement et de beaux paysages. Sitôt arrivés nous chaussons nos chaussures de marche, nous nous équipons de nos bâtons et mettons à l'épaule des sacs rendus légers par le fait que nous déjeunerons au point de départ, juste à côté des voitures. Pas besoin donc comme (trop ?) souvent de porter sur le dos salades, saucissons, pâtés, fromages et autres pâtisseries. Pas besoin non plus d'avoir à transpirer sous le poids des bouteilles destinées à rendre nos repas conviviaux et festifs. Pour une fois, elles resteront bien au frais, au pied du clocher à attendre notre retour et l'heure du pique-nique.
Carte et dénivelé :
Le parcours :
Curiosités
Sur le chemin du retour, à quelques hectomètres du centre du village, le passant peut admirer le jardin d'un amateur d'art topiaire qui présente tout un bestiaire sculpté dans des buis.
Architecture :
Au pied de ses côteaux couverts de vignes cultivées en terrasses, le magnifique village d'Irouleguy recèle également nombre de belles demeures anciennes avec leurs magnifiques façades bas-navarraises.
... ainsi qu'une église dotée d'un "clocher fronton".
Le pique-nique :
En ce dimanche, tout est réuni pour que le pique-nique soit lui aussi particulièrement réussi : une table et ses bancs installés sous une tonnelle par la municipalité, un soleil qui s'affirme et diffuse une douce chaleur et, cerise sur le gâteau, le Jurançon et le foie gras que nous offre Annette pour marquer son retour parmi nous après une longue convalescence.
Bien sûr, il y a aussi les rosés gardés au frais ainsi que toutes les pâtisseries et gourmandises que certains laminak apportent et qui font le bonheur de tous.
Sortie de tout le matériel : nappes, couverts, sacs isothermes, paniers, thermos et dives bouteilles. En deux temps trois mouvements, la table est dressée, les victuailles déballées et les convives immédiatement attablés !
Vers 15 heures, repus après nous être longuement attardés à table, nous levons le camp pour partir à la recherche d'un ... bar qui nous accueillera pour partager le "verre de l'amitié" que nous offre, à chaque sortie, l'association Laminak. En l'occurrence, et c'est une première, ce sera Aldaburua !
Magnifique journée donc ! Il ne nous reste plus maintenant qu'à attendre mars et sa randonnée surprise que nous prépare sûrement déjà notre guide Gérard.
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- Créé le 24 janvier 2023
- Écrit par DEUBEL Denis
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Balade sur les bords de la Bidouze
Moins deux degrés au thermomètre, mais dix personnes ce dimanche matin sur le parking de la crèche. Dix courageux laminak qui ont abandonné la douceur de leur couette pour venir s'aérer du côté de Bidache. Au programme, une boucle d'une dizaine de kilomètres le long de la Bidouze en passant par l'ancien port de commerce de Came.
Pas de photo du départ ... fait beaucoup trop froid pour avoir le courage de sortir ses mains des poches ou de se déganter.
Carte et dénivelé :
Les deux premiers tiers du parcours se déroulent sur le chemin de halage qui conduit de Bidache à Came. Le dernier tiers, pour sa part, consiste à gravir une petite colline (50 m de dénivelé) et à rallier notre point de départ en enjambant un discret affluant de la Bidouze : le Lihoury.
Départ du fronton de Bidache :
Après avoir longé sur cinq ou six cents mètres le parc du château Gramont, nous traversons le pont sur la Bidouze puis tournons immédiatement à droite, en direction du nord-est, pour emprunter le chemin de halage qui conduit jusqu'au port de Came.
Quelques vues du paysage qui s'offre à nous tout au long de ce circuit :
Sur les berges de la Bidouze l'herbe est encore recouverte d'un voile blanc qui réfléchit joliment la lumière et témoigne en même temps du froid qui sévit en ce dimanche 22 janvier 2023.
Malgré un froid mordant, les rayons du soleil et le ciel bleu de cette belle journée d'hiver rendent notre groupe d'humeur joyeuse.
11h30 sonne au loin au clocher de Bidache. Nos randonneurs l'entendent comme une sorte d'appel à ... faire une pause et à partager les en-cas que certains ont apportés.
Le port de Came :
Ce port fluvial avec ces maisons bourgeoises et ses entrepôts témoigne de la prospérité de Came au temps où ce village était un important lieu de transport de marchandises entre Bayonne et son arrière-pays. C'était bien sûr à une époque que les moins de soixante dix ans ne peuvent pas connaître, en des temps où le train et la voiture n'avaient pas tout colonisé, à une époque où la Bidouze était encore un axe de transport important et où Came était le point le plus amont que les chalands pouvaient atteindre. Ici transitaient en particulier les vins de Jurançon, le sel de Salies, les cuirs des tanneries situées sur le gave de Pau, ... Mais aussi, et même si ce fait est très peu connu, le temps où Came prospérait grâce à un important commerce de jambons "de Bayonne" en provenance de beaucoup de fermes ... du Béarn et de Gascogne !
Cet ancien port accueille également un lavoir appelé "Houn du port" ce qui en gascon signifie "source" ou "fontaine" du port. C'est là que, une ou deux fois par semaine, se réunissaient les femmes venues pour laver le linge et se retrouver entre elles. Comme tous les lavoirs de village, il s'agissait d'un lieu éminemment social où se transmettaient toutes les petites nouvelles et où se faisaient ou se défaisaient également toutes les réputations. C'était en quelque sorte le "café du commerce" de ces dames.
Mais le progrès aidant, l'utilisation des lavoirs a commencé à décliner dans l'immédiate après-guerre pour finir par s'éteindre complétement une trentaine d'années plus tard avec l'arrivée massive de l'électroménager dans nos foyers.
L'importance de ces bâtiments ainsi que la qualité de leur construction témoignent d'une période faste ou les négociants étaient installés sur ce port et où le commerce y était florissant.
Palmiers, cactus témoignent à leur façon de la douceur du climat de ces bords de rivière et d'un goût affiché des habitants de ce lieu pour une certaine forme d'exotisme.
Deuxième partie du circuit :
Le repas de midi normalement organisé sur le port se limitera dans les faits à un rapide pique-nique sans table ni chaise avec pour seules assises quelques rochers posés sur le chemin pour en interdire l'accès aux automobiles. Malgré cette situation spartiate, nous partageons vin, café et pâtisseries. Le froid restant vif nous incite à ne pas nous attarder trop longtemps et nous reprenons notre cheminement pour effectuer la seconde moitié du parcours.
Quelques deux cents ou trois cents mètres plus loin, nous atteignons un pont que nous franchissons pour longer une bambouseraie et abandonner les bords de la Bidouze pour nous diriger vers des collines et de grands espaces agricoles.
Paysages, culture, botanique, ... mais aussi effort physique comme en témoigne ces images de nos randonneurs au départ de la seconde partie du parcours.
Enfin, en arrivant à Bidache, un petit pont enjambe le Lihoury (affluent discret de la Bidouze) et offre au passant la vue sur des bâtiments pittoresques construits dans le lit même de la rivière.