LARRESSORE
SECTION RANDONNÉE
Cette section propose environ dix randonnées par saison, soit une randonnée dominicale chaque mois hors période estivale. Les itinéraires que nous sélectionnons se situent de préférence à moins d'une heure de route de Larressore afin de favoriser la découverte ou la redécouverte de notre patrimoine immédiat.
Ouvertes à tous, jeunes et moins jeunes, sportifs ou pas, ces sorties privilégient le plaisir à l'effort. Dans ce but, nous limitons la durée de marche à moins de 3 heures, évitons les dénivelés trop importants et incluons une pose "pique-nique" au deux tiers de l'effort. Bref, nos randonnées sont plus familiales que sportives, ne s'adressent pas à des randonneurs accomplis et cherchent avant tout à conjuguer harmonieusement convivialité et activité sportive pour tous.
Sur un plan pratique, nos propositions de sorties sont communiquées à nos adhérents via leurs messageries électroniques et sont diffusées environ une semaine à l'avance. Les RdV ont lieu sur le parking de la crèche de Larressore (chemin Inthalatzeko) et, sauf cas particuliers soigneusement notifiés, ne nécessitent pas d'inscription.
Lors de nos sorties nous nous donnons en général RdV entre 8h et 9h et sommes de retour vers 17-18 heures après avoir partagé le traditionnel verre de l'amitié offert par l'association.
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- Créé le 18 décembre 2017
- Écrit par DEUBEL Denis
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17 décembre, escapade sur les pentes de l'Ibanteli
Dimanche matin 17 décembre 2017, 9h00, centre du village, onze laminak s'étaient donnés rendez-vous, non pour un complot, mais tout simplement pour aller se dégourdir les jambes sur les hauteurs de Sare. Se dégourdir les jambes oui, mais aussi "brûler" quelques calories supplémentaires en prévision des excès des jours à venir.
Au menu de ce dimanche, l'Ibanteli : un tout petit sommet des Pyrénées mais un grand classique des randonnées locales. Avec ses 695 m de haut cette petite pyramide n'impressionne personne. Elle est même un peu "écrasée" et tenue de rester dans l'ombre de son prestigieux et parfois arrogant voisin qu'est La Rhune. Pourtant, du fait de son isolement et de sa position plus septentrionale, l'Ibanteli présente un charme particulier, une véritable ambiance "Nature sauvage" et offre à son sommet un belvédère exceptionnel qui s'ouvre sur presque 360°.
L'Ibanteli parmi les siens :
Après avoir garé nos voitures au bout d'un chemin forestier (chemin dit de Lessaca) nous emboitons le pas de notre guide Michel qui nous conduit par un bel itinéraire - beau mais pentu ! - jusqu'à un petit plateau (Irourmonga) et sa borne frontière n° 39.
Le temps d'une pose pour reprendre son souffle, se partager quelques friandises et faire quelques photos souvenir et il nous faut déjà repartir vers le sommet.
Et là on est immédiatement récompensé de nos efforts. Sur les indications de nos spécialistes, nous identifions tous les points caractéristiques du panorama qui s'offre à nous.
Allez, encore un dernier tour d'horizon !
puis vient l'heure de la photo souvenir au sommet,
du pique-nique
et des acrobaties !
Et c'est déjà l'heure de redescendre, de prendre une dernière photo au pied de l'Ibanteli,
de se rincer les pieds sous une averse avant d'aller partager le verre de l'amitié à la venta Berrouet.
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- Créé le 27 octobre 2017
- Écrit par DEUBEL Denis
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13, 14 et 15 octobre, virée des laminak en Dordogne
Un voyage préparé par notre amie Joëlle qui tenait à nous faire découvrir les beautés de sa Dordogne natale.
- Vendredi 13 octobre 2017, 7h45, trinquet de Larressore : les 27 laminak qui s'étaient inscrit à cette sortie sont là, sacs bouclés, équipages constitués, programme et itinéraire en main.
- 8h00, pile à l'heure prévue, le convoi formé de sept voitures s'élance pour notre traditionnelle aventure d'automne. Cette fois, direction le Grand Nord. Heu ... enfin, disons la vallée de la Dordogne avec une première étape du côté de Bordeaux.
- 10h00, arrêt technique dans une station-service du côté de Bordeaux pour un ravitaillement non des voitures mais des passagers. Vite un petit pipi, un café, du thé trop chaud pour certaines et des viennoiseries pour tous. Puis nous repartons tel un essaim de sauterelles en vue de nous poser un peu plus loin.
- 13h00 enfin, nos véhicules qui s'étaient un peu dispersés entre Libourne et Périgueux, se regroupent petit à petit au pied du châteaux de Castelnaud.
Un solide pique-nique englouti, il ne nous reste plus qu'à gravir la pente qui mène au château.
Là nous attend dame Jeannette dite "la cuisinière", la plus fine connaisseuse de ces vieilles murailles, de leur histoire ainsi que de leurs secrets.
Accueillante, pitoresque et bavarde elle l'est assurément. Par contre, bonne cuisinière c'est moins sûr à en voir les deux seuls tristes poireaux qui garnissent sont panier à provisions. Nul ne peut croire que c'est avec ces deux pauvres lègumes qu'elle peut espérer satisfaire les 26 apétits qui s'avancent vers elle.
Ceci dit et les présentations faites, la visite commence.
Dès l'entrée dans l'enceinte, Pierre, tout imprégné de la grandeur des Caumont, seigneurs de ces lieux durant des siècles, nous mime le poids et la solitude du pouvoir.
Plus loin, dans un recoin de la cour, dans l'ombre où se tapit le fourbe, on découvre un maure qui cherche vainement à se faire passer pour un de nos preux chevaliers.
Tout l'art de "poireauter" résumé en une image où le modèle se sent pour le moins un peu ridicule.
Monsieur, monsieur, sauf votre respect, l'armure à admirer ... c'est juste le truc derrière vous ! |
A voir aussi quelques maquettes de machines de guerre - des machines à monter au ciel diront certains, à éloigner les épouses devenues boulets affirmeront d'autres.
A voir également le donjon avec tout en haut, sa salle du trône, son dernier seigneur et quelques courtisanes aussi sages que silencieuses !
Après le donjon et le mystère de la malle, Jeannette nous conduit aux cuisines, son lieu de travail et également le centre névralgique du château. Là, force lièvres, faisans et autres volatiles délicieux côtoient un sanglier dodu prêt à tourner sur la broche.
Mais si la Jeannette cause bien, la table pour sa part reste bien vide de bonnes et grasses nourritures.
Encore une dernière histoire à faire frémir damoiseaux et damoiselles et ...
... nous nous retrouvons sur les murailles, sans rien avoir goûter de toutes ces victuailles ! Là, la maraude nous invite seulement à admirer le paysage ainsi que les machines de guerre qui défendent le château.
A nos pieds les jardins, cours et potager du château. Plus loin la tranquille Dordogne qui coule dans la vallée et, tout en bas des remparts, les toits des masures où vivent les gueux, comme disent les maîtres.
En fin d'après-midi, revenus dans notre siècle, nous nous rendons à Sarlat pour y découvrir une brasserie artisanale.
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- Créé le 26 septembre 2016
- Écrit par DEUBEL Denis
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25 Septembre 2016 : sortie "des pommes"
Malgré une météo peu engageante, ce n'est pas moins de 23 laminak qui se sont retrouvés sur le parking de Pelerenia ce premier dimanche d'automne pour participer à l'ouverture de la saison "rando" de l'association.
Vers neuf heures et quart, après s'être organisé pour faire du covoiturage, le groupe a pris la direction de Port de Lanne première étape de la journée.
REPORTAGE :
Parfois, au plus fort d'une averses, même la protection partielle d'un avant-toit est la bienvenue ! |
A une croisée de chemins Gérard regroupe des laminak détrempés mais heureux de partager cette journée. |
Arrivés à Saint Etienne d'Orthe, le soleil fait enfin une timide percée et éclaire un lavoir fraîchement restauré.
Au pied de l'église de ce très joli village, sur une charmante petite place, la traditionnelle photo de groupe réunit tous les marcheurs.
Quelques photos des bords de l'Adour et ... |
et des magnifiques maisons qui s'y trouvent. |
Sur le coup de midi et demi la météo s'arrange, les randonneurs se découvrent et abordent enfin la dernière ligne droite. |
Maintenant ça "sent l'étable" et sur le chemin de halage qui conduit à l'aire de pique-nique, le pas s'allonge et s'accélère.
Enfin tout notre petit monde peut s'installer autour des tables abritées par des tonnelles en platanes.
Là, patés, salades, fromages, patisseries et autres bouteilles de vin vont faire leur oeuvre et réconforter les corps et les esprits. |
Les apétits rassasiés, il est ensuite temps d'aller visiter le domaine Darmandieu - deuxième étape de cette journée - pour aller y cueillir les "fruits défendus" que sont les goldens, pinovas, canadas et autres grannys qui y poussent en grande quantité.
Mais en 2016 beaucoup de choses ont changé par rapport à la Génèse et Éve ne cueille plus la pomme elle-même ... elle se contente de diriger la manoeuvre ! |
Après la cueillette, passage obligatoire par la boutique pour régler le montant de la récolte (0,79 €/kg)
... et faire quelques emplettes supplémentaires. |
Enfin, avant de rentrer à Larressore,
une dernière halte s'impose pour :
- prendre quelque repos ; |
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- déguster cidre et jus de pommes |
jusqu'à en faire tanguer les tables ; |
- et pour les plus jeunes, se livrer à quelques acrobaties. |
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- Créé le 14 mars 2016
- Écrit par DEUBEL Denis
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IRATY
Dimanche 13 mars, 8h00, parking de Pelerenia : 14 laminak s'étaient donnés rendez-vous pour une foulée blanche sur les pentes souletines d'Iraty.
Moins de deux heures plus tard, tous chaussés de nos raquettes, fin prêts et motivés, nous étions déjà au départ de la boucle "Hegi Xuri". Un circuit de plus de 7 km qui allait nous conduire, dans une neige poudreuse à souhait et sous une voûte d'arbres couverts de neige, jusqu'au col d'Iratzabaléta où nous ferions la photo traditionnelle.
Au départ du circuit :
puis en plein effort dans une nature somptueuse :
Bien sûr la sortie n'est pas que "bavante", elle comprend aussi des temps de repos, des instants de contemplation et peut-être même de réflexions philosophiques.
... des temps où certains en profitent (???) pour se prendre pour le Christ ou raconter leur dernière partie de pêche à la ligne.
Après tout çà pourtant, arrivés au col d'Iratzabaléta, c'est l'heure de la photo souvenir :
Ce n'est que vers 14h00 et près de 10 km plus tard que, raquettes restituées, fourbus mais heureux, nous pouvons enfin passer à table dans l'une des deux superbes salles "hors sacs" que cette très sympatique station met à la disposition des randonneurs. Là, tout en dévorant nos casse-croûtes, nous prenons le temps de commenter notre "aventure nordique" tout en partageant force boissons, cakes et gâteaux. Un peu avant quatre heures, restaurés et quelque peu reposés nous décidons pourtant de reprendre la route vers Larressore.
Pour ne pas faillir à nos bonnes habitudes, nous nous arrêtons bien sûr en chemin pour y partager notre traditionnel verre de l'amitié. Cette fois ci, c'est sur la place de Saint Jean le Vieux, dans la salle de "muss" du bar Sotua que nous faisons cette dernière halte avant de nous disperser ensuite pour que certains puissent satisfaire à leur passion du rugby et regarder la deuxième mi-temps de "France-Ecosse".
Le repos du randonneur au Sotua :
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- Créé le 23 février 2016
- Écrit par DEUBEL Denis
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Marais d'Orx
Après un report de huit jours pour cause d'intempéries, le soleil était enfin au rendez-vous en ce dimanche 21 février. Mieux, il avait décidé de se montrer rayonnant et nous avons ainsi pu bénéficier d'une journée véritablement printanière pour parcourir le circuit de presque vingt kilomètres que nous avait concocté notre guide Gérard.
Hormis la distance sensiblement plus élevée que d'habitude, ce parcours recelait aussi quelques difficultés inhabituelles liées pour l'essentiel aux franchissements de passages humides (en fait des ravins particulièrement boueux et glissants).
Heureusement, les douze randonneurs que nous étions étaient suffisamment vifs et agiles pour surmonter les pièges que leur tendait cette nature landaise. Personne ne s'est "vautré" dans la boue et tous ont donc finalement rallié l'arrivée en ayant su garder toute leur dignité.
Bien sûr, si nos randonnées nous prennent chaque fois toute la journée, c'est que nous savons consacrer tout le temps nécessaire au casse-croûte
et au verre de l'amitié.
Bref, cette rando de février laissera dans nos mémoires le souvenir d'une journée splendide qui nous a permis de nous "décrasser" sans trop nous crotter et tout ceci dans la plus parfaite bonne humeur.
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- Créé le 19 novembre 2015
- Écrit par DEUBEL Denis
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MONDARRAIN 2015
Dimanche 15 novembre, moins de deux jours après les terribles attentats parisiens, les laminak(s) avaient décidé de maintenir leur sortie mensuelle pour affirmer à leur manière que la vie et l’amitié doivent toujours l’emporter sur l’obscurantisme que certains voudraient nous imposer. Pour cette randonnée sur les flancs du Mondarrain le soleil était au rendez-vous et avait décidé, comme pour nous soutenir dans notre démarche, de nous accorder une journée estivale.
Après avoir laissé nos voitures aux abords de la ferme Belazkabieta nous avons donc emprunté le chemin qui mène à la borde de Jean-Baptiste et Reinette. Là, un groupe de marcheurs s’est formé pour effectuer le circuit concocté par nos guides. Les autres, plus sages ou plus prudents, avaient choisi de s’arrêter dès cette première étape pour profiter tranquillement de cette belle journée et, accessoirement, pour finir de préparer le banquet autour duquel nous avions convenu de nous retrouver vers de 13h30.
C’est donc au final dix-huit joyeux marcheurs qui se sont lancés sur une boucle d’environ 12 km. Une randonnée nouvelle qui passe par Gainekoborda et Mendikoborda puis monte vers les cols de Zuharretako et Gorospil avant de revenir par la crête du mont Bizkailuze.
En chemin, au col de Gorospil, nous sommes passés à côté de la borne frontière n° 76. Cette borne particulière se situe tout à côté d’un menhir couché qui porte, gravées sur ses flancs, les inscriptions « BB » du côté espagnol et « EZ I » du côté français. Ce monolithe marquait autrefois la limite entre les territoires du Baztan (BB), d’Espelette (EZ) et d’Itxassou (I).
Quelques paysages et photos de groupe plus tard ...
alors que nos appétits commençaient à se manifester, nous nous sommes enfin retrouvés pour nous attabler sur la terrasse de la borde de Jean-Baptiste et Reinette.
Et comme ici il n'y a pas de réunion amicale sans bonne chère, nous avons veillé à respectercette vénérable tradition en savourant, entre autres plats, un civet de chevreuil offert par nos hôtes et délicieusement cuisiné par notre ami Gérard.
La journée s'est déroulée dans la plus parfaite bonne humeur comme en témoignent ces quelques clichés pris pourtant en cuisine au moment du "coup de feu".
Plus tard, lorsque le soleil a commencé à décliner et que la fraicheur est arrivée, nous nous sommes repliés dans la borde pour prolonger encore cette journée.
A cet instant certains en ont peut-être profité pour une petite sieste.
Ce n’est que tard dans l’après-midi, alors que les rayons du soleil n’éclairaient plus que les sommets, que nous nous sommes résolus à abandonner cette chaleureuse ambiance et à redescendre pour regagner nos domiciles respectifs.
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- Créé le 2 novembre 2015
- Écrit par DEUBEL Denis
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PASAJES - SAINT SEBASTIEN
Dimanche 25 octobre, ce n'est pas moins de 21 laminak qui s'étaient réunis devant Pelerenia pour participer à la randonnée mensuelle de notre association.
Après avoir garé nos voitures sur le parking de la gare d'Hendaye,
c'est par le Topo que nous avons franchi la frontière pour nous rendre au départ de cette randonnée d'octobre.
Passage à l'heure d'hiver et délais de route obligent, le soleil était déjà haut lorsque notre petite troupe a débarqué à Herrera pour entreprendre cette désormais grande classique qu'est "Pasajes - Saint Sébastien".
Journée particulièrement ensoleillée, température presque estivale et horizon bien dégagé, tout était réuni pour nous permettre de profiter pleinement des magnifiques paysages de cette partie de la côte cantabrique.
Vers 13h, et comme prévu au programme, nous nous sommes déroutés vers un promontoire rocheux pour pique-niquer sur une sorte de belvédère entouré par l'Océan que nous avait "réservé" notre guide Gérard.
Quelques sandwichs, salades, pâtisseries et autres libations plus tard, après avoir récupéré de nos efforts apéritifs, nous avons repris le sentier qui descend sur la baie de la Concha.
Cette dernière partie de notre randonnée nous a permis de longer les magnifiques plages de Saint Sébastien alors que nous nous rendions dans la vieille ville pour y partager un verre de l'amitié à la terrasse d'un des cafés de la place de la Constitution.
De là, après avoir profité des derniers rayons de soleil de la journée, nous avons repris le chemin du retour (Amara, Hendaye, Larressore), tous ravis d'avoir partagé cette journée et impatients de revivre un tel plaisir.
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- Créé le 28 septembre 2015
- Écrit par DEUBEL Denis
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BALADE DANS LE PAYS DE SEIGNANX
Bonne humeur, envie d'évasion, journée ensoleillée, température douce, ... tout était donc réuni pour faire de ce dernier dimanche de septembre un bon moment de convivialité et de plaisir partagé.
Au programme, petite randonnée d'environ 11 km autour de Port de Lanne avec traversée de la forêt de Saint Etienne d'Orthe puis retour par les berges de l'Adour.
Ensuite, après un pique-nique sur le port
et un café chez Maria,
le regroupe s'est dirigé vers les voitures pour la deuxième activité de la journée : une cueillette de pommes dans les vergers du Domaine Darmandieu.
Là, entre Goldens, Pinovas, Braeburns et autres Rubinettes, c'est au final plus de 350 kg de pommes que nous avons ramenés à Larressore.
Le mois prochain, changement de décors puisque nous piquerons plein sud pour la très sympathique classique qu'est la balade "Pasajes-Saint Sébastien". Mais chut, ... ce n'est pas encore officiel !